Pénurie de moines pour brasser les bières trappistes
7 des 8 brasseries trappistes officielles dans le monde éprouvent en ce moment même une importante pénurie de main-d’oeuvre afin de brasser leurs bières légendaires. Seule l’Abbaye de Westmalle n’est pas confronté à ce problème, avec 10 moines de plus qu’il y a 10 ans, ce qui élève leur main-d’oeuvre à 35 moines.
Ce qu’il faut savoir, c’est que pour qu’une bière soit sous l’appellation »bière trappiste », il y a trois règles bien précises à respecter :
- La bière doit être fabriquée sur le site ou dans la proximité du monastère ;
- le produit doit être fabriqué par des moines, ou sous leur contrôle ;
- l’essentiel des bénéfices doit être consacré à des œuvres à caractère social ou non-lucratives.
Parmi les bières trappistes les plus connues, on peut penser à la Westmalle, la Chimay, la Rochefort et l’Orval.
La pénurie de main-d’oeuvre dans les monastères trappistes provient du fait que les moines deviennent de plus en plus vieux et que la relève n’est pas très présente. Par exemple, l’Abbaye d’Orval, qui comptait il y a 25 ans plus de 35 moines, se retrouve aujourd’hui avec à peine 12 moines.
S’il n’y a pas de solutions stables à cette pénurie, peut-être que ces bières, du moins leur appellation, disparaîtrons du marché! Espérons donc que la relève se fasse entendre.
Source : http://www.7sur7.be
